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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:42

L'autre fois j'entrais dans mon bus, comme tous les matins, et je me suis automatiquement dirigé vers une place assise, chose qui est peu courante à mon arrêt. En m'asseyant à cette place, je voyais tous les gens derrière chercher désespérément après un lieu pour s'asseoir. Quand tout à coup, un homme s'est placé à un endroit des plus stratégiques pour sauter sur la première place qui se libérerait, c'est alors que je me suis posé la question : Pourquoi tient-il absolument à s'asseoir pour faire son trajet ?

 

En dehors de la question du confort et de l'idée agréable de finir sa nuit dans ce bus qui passe décidément trop tôt (putain), je pense qu'il y a moult raisons pour trouver une place assise. Tout d'abord, je pense que le fait de prendre le bus pour un homme qui part au travail est déjà assez chiant pour lui. Alors si en plus il doit se faire à l'idée qu'il est moins bon que d'autres, son moral est carrément ruiné ! Je m'explique : L'homme en question arrive dans un bus, il voit des gens assis, des gens qui ont pu trouver une place dans cette mini société, des gens qui ont donc quelque chose en plus que l'homme debout : Soit ils sont plus charismatiques, on a su leur donner une place. Soit ils sont plus intimidants, même chose. Soit plus intelligents, ils ont su se glisser dans les interstices de cette fourmilière pour trouver un point d'appui. Soit ils se sont simplement levés plus tôt et/ou ont un habitat plus stratégique que l'homme qui reste debout (le mec ne pouvant avoir une influence sur ce facteur, il est d'autant plus frustré). Cet individu qui se fait avoir par les normes minimales pour avoir une place assise est donc mentalement persécuté de toute part et ne pas s'asseoir relève alors de la faiblesse.

 

Le fait que l'homme prenne les transports en commun lui fait alors prendre conscience une deuxième chose, une deuxième frustration dans sa vie d'adulte : Il n'a pas l'argent nécessaire pour aller au travail en voiture. En effet, si il va au taff en bus, il n'a soit pas assez d'argent pour une voiture, soit il ne peut pas se permettre de brûler de l'essence en se tapant 60 bornes tous les jours (et ne me sortez pas l'excuse de l'économie vu que ceux qui ont assez d'argent n'ont pas besoin d'économie, vous suivez ?). Un autre cas voudrait dire que c'est Madame qui a la voiture pendant que Monsieur prend le bus, mais c'est une frustration également importante. En résumé, le problème d'argent (qui mène notre société, yo) est un problème pour cet homme qui prend le bus, alors quitte à s'emmerder, autant s'asseoir.

 

Enfin, le fait que cet homme doive s'abaisser aux normes de la routine quotidienne (métro-boulot-dodo) le transforme en homme bas, en homme faible, selon ses pensées les plus sombres. Donc, il considère le fait de se lever tôt pour aller au travail comme un fardeau dans sa vie d'adulte responsable. Il a besoin de calmer ce sentiment d'infériorité (car il se soumet au système, yo) en s'asseyant là où les suivants restent debout. Il a besoin d'avoir l'impression qu'il règne sur quelque chose, qu'il est plus puissant que d'autres (cf §2). C'est un fait évident, on se sent tous plus fort quand on est assis et que d'autres sont debout.

 

Ce condensé de déception, de frustration pour l'homme qui prend les transports en commun le transforme en animal, en bête rusée. Il va être attentif à la moindre personne qui bouge pour pouvoir prendre sa place. Au moindre bruit de sac, il va s'élever tel un suricate et bondir à travers foule pour avoir cette fameuse place assise qu'il convoite tant, symbole de toute puissance et de confort, tant dans le bus que dans sa vie.

 

L'homme se base sur des illusions pour fuir sa médiocrité mais en fin de compte chacun sait ce qu'il vaut. Les gens debout comme les gens qui ne s'en sortent pas, ils envient les gens assis mais l'acceptent, tout en tentant de fuir leur galère. Puis le bus arrive à terme.

 

Voilà, à la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 18:13

Dans un monde où la réussite sociale passe par l'apparence, il est difficile d'entreprendre des choses sans se trouver beau.

 

En effet, si on se trouve attirant physiquement, on a beaucoup plus de chances (non en fait, toutes) d'aller de l'avant. Quelqu'un qui ne s'aime pas, n'est pas d'accord avec ce qu'il voit, pensera automatiquement que tout le monde pensera pareil (car on part du principe que tout ce que tu fais est le meilleur à faire, mais nous y reviendrons plus tard) donc ne s'avancera pas. S'accepter c'est d'abord se trouver beau, ensuite viendront les complications standards. Mais si on n'aime pas son apparence, y arriver sera impossible. Il est donc normal que vous vous regardiez dans le reflet d'une voiture en passant dans la rue : vous êtes beau et vous le savez !

 

Cette étape d'acceptation de soi est primordiale et pensez que toute personne extravertie, investie dans un quelconque milieu social, tout artiste ou personne passant à la télévision est passé par là (pensez donc à faire attention aux personnes dans les témoignages clamant haut et fort qu'elles ne s'aiment pas, c'est un paradoxe).

 

Attention ! Ne tombez pas dans le piège : "Je dois tout faire pour me plaire en procédant à des étapes physiques de transformation !". Tout se passe dans le mental. Je ne donne pas de techniques car c'est un déclic qui doit se faire mais dites vous que vous êtes beau et que ce sont les autres qui sont moches. Une manière de vérifier cette théorie est que vous représentez le standard physique de l'être humain. Si vous êtes grand, ce sont les autres qui sont petits. Les autres n'ont pas un gros ou un petit nez, ils ont un plus gros ou un plus petit nez que le vôtre ! Si vous commencez à penser comme ça, félicitations vous entrez dans la vraie vie, celle où on agit !

 

A la prochaine pour une nouv...

 

 

 

Ahah, vous croyez que je vais faire un article des Pensées Abstraites sans cracher sur le piètre animal qu'est l'être humain ! C'est mal me connaître ! Donc...

 

Si jamais vous croisez (dans la vie ou sur un quelconque réseau social... bon ok Facebook qu'on arrête de tourner autour du pot) quelqu'un qui dit se trouver moche, si il a entreprit la démarche de le faire savoir, alors il ment. Comment justifier son acte ? Deux lettres : AW (ou pêche aux compliments appelez ça comme vous voulez). C'est quelqu'un qui a outrepassé cette étape de narcissisme primaire et veut qu'on appuie dessus. C'est l'exact inverse de ce qu'il veut montrer. Pensez-y, le narcissisme ne doit être qu'une étape de la prise en main de votre vie active, pas la prise en elle même !

 

Donc trouvez-vous beau mais surtout ne le dites pas, tout le monde s'en fout. On est toujours le moche de quelqu'un...


A la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 20:08

Bon ok, avec ce titre vous me verrez comme un gros porc de 120kg qui reste dans son lit, son pc sur les genoux pendant que le travail stagne à coté de son bureau, mais pas du tout ! (en fait je ne fais que 68 kg) L'idée n'a rien à voir avec le fait de ne pas travailler, c'est surtout de ne pas chercher le bonheur. Je vais m'expliquer.

 

Le bonheur en soi c'est quoi ? Un sentiment de bien-être, de satisfaction, un truc qui brûle dans ton torse et qui reste là. Les moyens pour y arriver sont divers et variés mais en fin de compte AUCUN n'est éternel. Alors on va me dire "Oui mais Fuyuzz, éternel ou pas le bonheur tu l'as quand même espèce de huître défraîchie en forme de pâte à pain !!!". Alors à ça je vais répondre oui petite voix, tu as raison, mais en plus d'être totalement débile tu ne sais pas réfléchir très très loin ! Car le bonheur, une fois atteint, il doit bien disparaître. Alors quand il disparaît, qu'est-ce-qu'il se passe ?

Nous avons dans notre ventre un espèce de baromètre à bonheur qui est constamment affecté en fonction des moments heureux ou malheureux que nous vivons. Mais la fin d'un moment heureux, en soi, c'est un moment malheureux ! Et je ne sais pas vous, mais plus j'atteins le bonheur dans un moment, plus il s'estompe lorsqu'il se termine, c'est de la simple logique. Mais grâce à des études très sérieuses (presque 20 ans de test quand même !), nous avons pu démontrer que le malheur suite à un bonheur terminé est 5% plus coûteux en Points Bonheur que ce que le moment a donné. Prenons un exemple : Je pars en festival, je me marre à mort, je bois, je me prends des poings dans la gueule pendant un mosh pit, en gros un bonheur intense équivalent à 100 PB. Fin du festival, tu rentres chez toi, tu poses ton sac, BOUM -105 PB (les 5% vous comprenez ?).

 

La recherche du bonheur (tkt Kid tmtc) en soi c'est d'arriver à un certain point du baromètre et de pas trop y bouger. Comment ? En entrant dans une satisfaction constante qui vous permettra de ne jamais jamais perdre de PB ! Les moyens sont divers et variés : Le travail, l'amitié, l'amour, ... et ce de manière super concrète ! (Respectivement un voyage d'affaire marrant, une putain de guindaille ou... enfin, vous voyez) Seulement, plus vous gagnez de PB grâce à ces moyens, plus la perte sera conséquente, vu qu'elle est proportionnelle. Ce qui veut dire que QUOI QU'IL ARRIVE, à un moment à un autre, vous perdrez le bonheur que vous avez gagné et vous finirez encore plus malheureux !

 

La conclusion de tout ce bordel est tout de suite plus évidente : Lorsque tu as compris ça, tu ne branles plus rien. Tu restes là, car tu sais que chaque bonheur que tu acquerras provoquera forcément un malheur plus conséquent à la fin, vu que tout fini un jour. Alors l'un dans l'autre, vaut mieux rester chez toi à ne strictement rien foutre, pour éviter de descendre dans ce baromètre, et donc te rapprocher un peu plus de ce que les gens bêtes appellent « Bonheur ».

 

Voilà, à la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 19:49

Le fait de « prendre soin de soi », le besoin du paraître, l'image, tout ça est une chose typiquement féminine. Je m'explique :

 

Le processus de reproduction a évolué depuis ces derniers millions d'années. En effet, depuis un petit moment maintenant est apparu une étape appelée la « séduction ». Cette étape indispensable (oui oui, indispensable. Si elle ne l'est pas, passez par la case prison) force donc l'être humain à s'occuper de ce qui s'appelle « L'image ». Oui, absolument tout le monde regarde à renvoyer l'image la plus agréable possible (toute proportion gardée bien sûr) afin d'entamer cette étape de séduction. Cependant, certaines démarches pour réussir dans cette étape peuvent demander un sacrifice. Ce sacrifice, qui est très souvent une douleur physique particulière, a depuis la nuit des temps toujours été exclusivement réservé à la gente féminine ! Non non, pas de misogynie dans cet article, mais je ne vous ferai pas l'affront d'expliquer pourquoi c'est propre aux demoiselles, il suffit de voir la phrase « Il faut souffrir pour être belle ! ». Rien à ajouter.

 

Analysons alors les démarches typiques de la gente masculine pour réussir cette étape de séduction. Tout d'abord, par total respect de mon sexe, je ne dirai pas que pour être un vrai mec il faut se négliger totalement (même si je le pense très fort ahah). Des conneries genre du parfum ou une coiffure (non ça c'est déjà trop) sont des démarches qui ne nécessitent aucun sacrifice, si ce n'est de temps, mais pas trop trop non plus. Mais il existe des démarches qui nécessitent une douleur ou un effort particulier. Prenons l'exemple le plus fréquent : La musculation. Parmi tous les efforts que l'Homme peut faire pour essayer d'attiser la gente féminine (ou masculine, puisque les gens commencent seulement à se rendre compte que ça fait partie de la nature humaine), le fait de porter volontairement des poids lourds, se plier à multiples reprises, ou s'infliger soi-même des contractions douloureuses reste une technique qui nécessite un sacrifice physique, et donc rapproche la virilité d'un homme à celle d'une femme (puisqu'il agit de la même manière, vous saisissez ?). Et en parlant de femmes, je reproche à ces dernières de préférer les mecs remplis de stéroïdes et par conséquent de tout chambouler dans le schéma classique de différence des sexes. Honte à vous, shaaaaa !

 

Alors bien sûr, il y a l'exception du mec qui a déjà une musculature avantageuse de base et qui est né pour être bûcheron/métalleux (ou le mélange des deux, c'est-à-dire ZZ Top) reste bien plus viril que la plupart des mecs peu sûrs d'eux qui se forcent à pleurer comme une petite fille en rentrant de la muscu pour ressembler à The Rock. Donc vous l'avez compris : Souffrir pour être belle c'est déjà une idée débile de base, alors souffrir pour être beau c'est carrément l'avancée vers l'idiocratie ! A bon entendeur.

 

A la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 21:15

L'autre matin, je faisais mon Sudoku tranquillement, quand j'ai un peu observé la page. Il y avait sur cette page 4 Sudoku bleus et 4 Sudokus rouges. Le bleu étant le facile, j'ai regardé pourquoi le rouge était considéré comme difficile. J'ai alors fait une effroyable découverte : Le rouge n'est pas plus difficile ! Car dans la mesure où il est possible, il est juste plus long à faire. Le Sudoku c'est quoi ? Des chiffres à placer pour qu'ils soient en adéquation avec le reste de la grille. Mais qu'il y ait plus ou moins de chiffres de base, le sudoku en soi reste tout aussi facile, ça prend juste plus de temps pour les trouver. Puis j'ai réfléchi... 

 

Il y a deux sortes de choses : Les choses possibles et les choses impossibles. Le terme "difficulté", en soi, c'est juste l'excuse que l'on sort pour expliquer ce qu'il se passe quand les choses possibles sont plus longues à réaliser. Que ça soit pour le Sudoku ou pour n'importe quoi ! Le Sudoku est un des exemples les plus flagrants, il n'est pas nécessaire de réfléchir mieux, juste de réfléchir plus longtemps. La finalité de l'exercice est le même, c'est juste que l'on nous a pas mâché le travail en foutant plus de chiffre. Dans la vraie vie c'est pareil : L'homme refuse de faire les choses jugées trop "difficiles" alors qu'en fin de compte c'est juste quelque chose demandant un plus long investissement. On va encore dire que je suis pessimiste vis-à-vis de l'espèce humaine (mais beaucoup de choses me poussent à le croire, genre « 1D c'est un peu les nouveaux Beatles hihi ») mais je trouve que l'homme est faible. Si il passait plus de son temps à surpasser les susnommées « difficultés » au lieu d'abandonner en faisant appel à la conscience populaire qui dira "Ah oui si c'est difficile l'échec est permis", alors il y aurait plus de chance que l'évolution prenne vraiment son nom. Attention, je ne dis pas l'horrible phrase "tout est possible !!!!!!", qui est sans doute la phrase la plus hypocrite et la plus irréaliste du monde. Car je suis totalement conscient que beaucoup de choses sont impossibles, dites vous juste que si vous n'arrivez pas quelque chose, soit vous n'y arriverez jamais, soit vous devez prendre plus de temps. Mais encore une fois, impossible de le savoir sans avoir essayé (flemme tolérée bien sûr).

 

Je finirais cet article plus court qu'à l'accoutumée sur une phrase que vous pouvez mettre en statut Facebook (avec le petit ©Fuyuzz hihihi) :


 

« La difficulté, c'est l'excuse des feignasses qui veulent pas prendre de leur temps »

ou version édulcorée : « Rien n'est difficile, il faut juste de la patience »

 

Et à la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 19:02

Tout d'abord, je pense qu'il y a deux sortes de gens sur Terre : Ceux qui sont honteux d'avoir des sentiments humains et ceux qui en sont fiers. Développons !

 

En premier, ceux qui en sont fiers. Depuis toujours, l'amour est le sujet le plus utilisé dans bon nombre de formes (musique, film, série, et le premier qui me dit blog je lui casse la gueule). La partie de la population qui exhibe avec fierté le fait d'avoir des sentiments humaines (vous aurez remarqué que je ne fais pas de distinction amour/amitié parce que c'est la même chose, cf article sur le bug affectif) a largement été influencée par cette culture populaire. Socialement, le fait d'éprouver quelque chose pour un autre individu c'est considéré comme, et ce ne sont pas mes mots, la putain de classe ! Ok je n'ai toujours pas compris pourquoi, sans doute parce qu'ils prennent ça comme une force ou une connerie comme ça. Après tout ne dit-on pas "L'amour est à la vie ce que le klaxon est à la voiture" ? (non on dit pas ça)

Pour illustrer mes propos nous allons prendre le type de gens au stade maximal de cette façon d'agir : Les "Attention Whore" (retenez AW). Les AW publient 2.000 statuts Facebook relatifs à l'amour par jour et font des confidences excessives à la plupart de leurs amis (même si dans ces cas, le premier connard venu est un ami). Les AW ne comprennent pas nécessairement ce qu'est l'amour, ou alors ils se hâtent d'être attirés par quelqu'un pour tout de suite tamponner sur la gueule du reste du monde "JE SUIS HEUREUX PARCE QUE JE SUIS AMOUREUX". Avec la plus grande objectivité, je pense que le fait de montrer des sentiments humains renforce le sentiment d'appartenance à la race, et par conséquent leur donne un cadre sécurisant dans leur vie, ou une connerie comme ça.

 

En deuxième lieu, nous avons ceux qui en sont honteux. Il y a plusieurs raisons qui ont renforcé cette sorte de "honte", les plus ridicules comme les plus nobles. Une des raisons est qu'ils ont été déçu par cet espèce de sentiment humain par lequel ils ont forcément dû passer un jour, et déception oblige, ils ont décidés de renier toute forme d'affection pour autrui. C'est con n'est-ce pas ? Ensuite, il y a ceux qui, nombre grandissant oblige, ont observé des cas AW et ont trouvé ça totalement ridicule. Ils ont fait donc tout leur possible afin d'éviter de ressembler à ceux là et n'osent pas avouer qu'ils puissent éprouver des sentiments pour autrui, car ils ont associé le fait d'aimer au fait d'être ridicule.

Pour illustrer toujours, prenons un exemple aussi courant qu'il est hypocrite (parce que tous les humains ont le besoin d'aimer, et je parle pas d'aimer en mode AW mais de l'amour qui a la continuité de l'espèce en finalité). Cet exemple étant : l'antipathique de base. L'antipathique, voyez vous, n'aime personne... Non je déconne ahah, il n'y a que moi qui en suis capable (vos gueules). L'antipathique s'auto-persuade qu'il n'est pas capable d'éprouver une quelconque forme d'amour car il considère ça comme une forme de faiblesse. Ce qui est souvent le cas des mégalomanes à en devenir qui ne veulent pas s'abaisser à des sentiments primitifs.

 

Alors il est évident que certains de mes lecteurs (qui se résument à ma tribu de Transformice et les deux trois clampins qui googlent mon pseudo) ne se reconnaîtront pas dans un des deux types car j'ai bien évidemment caricaturé à mort ces modes de vie. Cependant, et j'attends vos réactions en commentaire, vous êtes QUOI QU'IL ARRIVE dans un des deux types, et parfois même inconsciemment. Il est évident que vous n'êtes pas AW (si oui sortez de ce blog) ou antipathique, mais vous avez de toute manière un penchant vers les deux pôles. Sauf moi, je suis différent, voyez.

 

Allez, à la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 21:00

L'autre soir, comme très souvent, j'étais en train de me chauffer un cacao. Pendant la minute et les trente secondes où les micro-ondes ont provoqué une réaction chimique totalement pas naturelle, je me suis demandé pourquoi ô grand pourquoi je chauffais mon putain de cacao alors que je le préfère habituellement froid. Alors j'ai réfléchi, oui encore.

 

Je me suis dit que si je buvais ma tasse de cacao froid, cette boisson étant divinement bonne, j'allais l'engloutir en quelques secondes. Par conséquent je devrai me relever afin de m'en refaire un nouveau, et ce jusqu'à ce que je n'en aie plus envie (et ça peut aller très loin, croyez-moi). Alors si je le bois froid ça me forcera à acheter un stock d'autant plus conséquent de lait et de poudre de cacao (et non je ne dirai pas Nesquik, pas de placement de produit ici !) afin d'assouvir mon envie de cacao si énorme, car j'en boirai à la chaîne, vu que rien ne me retient de le boire. Et cette orgie de cacao sera semblable à la plupart des débordements auxquels on associe souvent les rock stars (mais avec un autre type de drogue j'en conviens), dont on parle évidemment en mal ! Ces rock stars ne savent se contrôler de consommer leur drogue et moi, je reste comme un con avec mon stupide cacao froid à m'en faire péter la panse.

 

Mais en fin de compte, si je chauffe mon cacao, ce n'est pas nécessairement parce qu'il fait froid ou parce que c'est meilleur (bon un peu parce que je me les gèle sévère quand même). Non, si je le chauffe c'est clairement pour ralentir mon rythme. Ce n'est pas inconscient, je le sais très bien ! On appelle ça couramment de l'autorégulation. L'action d'agir contre soi-même afin d'avoir un total contrôle de soi. L'autorégulation, ce paradoxe facétieux !

L'homme est faible mes amis ! Il ne sait se contrôler. Le cacao chaud en est l'exemple presque parfait, mais il y en a plein d'autres tellement courants, en voici un basique :

 

Le fait de mettre plusieurs réveils pour le matin. C'est bien connu, nous mettons tous afin de nous réveiller correctement quelques alarmes supplémentaires à notre téléphone portable. Certains diront que c'est "par peur de ne pas l'entendre" mais c'est faux ! En se réveillant, on ne pense qu'à une chose : se rendormir. Même si ce n'est pas permis de se lever plus tard à cause de diverses conventions sociales, nous sommes tout de même tentés par le fait de nous rendormir. Nous nous protégeons de nous même. Et ce n'est pas le concept "d'acte manqué" (désir inconscient tout ça) mais bel et bien une régulation consciente !

 

Je bois mon cacao chaud car je sais que je vais mettre une plombe à le boire et par conséquent je n'en boirai qu'un. Si je le bois froid, j'entre dans un processus de perte de contrôle de moi-même. Quod erat demonstratum (en fait pas du tout, c'est juste parce que j'aime bien dire de la merde).

 

A la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite ! Et si quelqu'un a un exemple d'autorégulation qu'il n'hésite pas à commenter.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 21:08

Comme je l'ai toujours dit, l'alcool fait clairement ressortir la réalité. Mais en s'y penchant un peu plus, il y a sans doute une raison cachée ! C'est ce que nous allons tenter d'élucider ensemble.

 

D'après ma théorie, il y aurait quelque part au fond de nous une espèce de boule, une poche, qui contiendrait notre réelle personnalité. Certains parleront de Freud et de son inconscient mais je crois que c'est bien plus simple que ça. Cette "poche" que nous allons appeler Réelle Personnalité est, jour après jour, écrasée par la pression exercée par la société pour nous conformer au regard de l'autre (oui oui another brick in the wall tout ça), mais pas que ! Cette Réelle Personnalité ne peut donc pas s'exprimer pour diverses raisons, et quand elle le fait, c'est à petite dose. C'est un espèce de refoulement (olol freud) qui peut être guérie par un moyen très simple et tellement bien intégré dans la société actuelle : L'alcool ! (par alcool j'entends aussi la bière, le vin et même la bière de gonzesse, même si on sait qu'elles font plus souvent du cinéma qu'autre chose)

 

D'abord séparons les 3 réactions types face à la consommation de boisson alcoolisée : L'alcool triste, l'alcool agressif et l'alcool joyeux. Je ne vais pas vous faire l'affront de vous expliquer qu'on peut avoir une de ces réactions en fonction de notre état du moment blablabla, on ne dit rien d'intéressant sur ce blog de toute façon. Mais imaginons ! Imaginons que dans l'alcool il y ait un espèce de fluide spécial qui se propage dans notre mental et qui va faire un trou dans la poche dite de Réelle Personnalité pour que puisse s'y déverser notre pensée, la vraie, celle qu'on garde et qu'on n'ose pas dire par soucis de fierté/intégrité/courage (biffez mention inutile).

 

Ce qui me donne alors une idée révolutionnaire ! Pourquoi ne pas prescrire aux schizophrènes et autres mythomanes une bonne cuite tous les jours ? Allez ça paraît barbare aux premiers abords mais ce serait genre super efficace ! Car à force de venir percer cette poche de Réelle Personnalité que eux cachent simplement par leur pathologie, il y a bien un moment où ils se rendraient compte qu'ils sont bien mieux en disant la vérité, leur réelle pensée. Après on peut se dire qu'il faut appliquer ça à tout être humain mais, la différence entre les schizo et non-schizo c'est que le fait de cacher son réel soi n'est pas nécessairement contrôlé par le malade, et par conséquent mal régulé. Alors si il n'arrive pas à se contrôler de base, je pense qu'avec la solution de l'alcool, ils pourraient choisir quand ils peuvent libérer leur vrai "eux" (et ma solution propose tous les soirs !). Tandis qu'un non-malade, même s'il échappe ce qu'il pense vraiment, il ne se contrôlera peut-être pas et ce n'est pas nécessairement bon pour sa survie ou son bien-être personnel. Vous saisissez ?

 

En conclusion, comme l'alcool est un espèce de déclencheur qui permet à l'homme d'exprimer sa réelle pensée, et pas celle que la société lui force à cacher, mais qu'il doit le consommer à petite dose (non je déconne go vous foutre minable), il peut aussi être déclencheur de ça chez des personnes qui cachent leur Réelle Personnalité à EUX-MÊMES. Il serait alors foutrement intéressant de stimuler ça en distribuant un bac de bière par jour dans les chambres des hôpitaux psychiatriques ainsi qu'un petit apéro avant chaque consultation chez le psy, y'a pas de raison.

 

Je crois que j'ai un peu éclairci le grand mystère qu'est ce sérum d'authenticité qu'est l'alcool, mais il me reste tant de chose à découvrir. Je vous tiens au courant si mes études avancent, santé !

 

A la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 04:39

L'homme est un animal comme les autres, et comme tous les animaux, il faut qu'il étende son espèce. Comment ? En se reproduisant. Il se reproduit en courtoisant une personne du sexe opposé et en lui faisant comprendre par le biais de remarque/gestes affectifs qu'il veut donner sa contribution pour faire perdurer l'espèce humaine. Les gens appellent ça l'amour pour rendre l'acte plus joli mais en fin de compte notre instinct est programmé pour une seule chose : faire des gosses. (Cf ma théorie sur les besoins de l'homme).
Seulement, il existe quelque chose qui fait que dans certains cas (le plus connu étant la confrontation avec une personne du même sexe) on ne peut pas exprimer cet instinct de reproduction, il y a quelque chose qui bloque. En gros on exprime ce besoin d'amour envers une personne qui n'y est pas réceptive, étant donné qu'elle ne peut pas nous donner ce qu'on recherche, simple question de logique. C'est un bug !

 

Petite comparaison des deux termes pour mieux comprendre :

 

Amour = Tu envoies une donnée à un être qui peut la recevoir comme le dit l'instinct.

Amitié = Tu envoies une donnée à un être qui ne peut la recevoir comme le dit l'instinct.

C'est pourquoi nous retrouvons dans l'amour et l'amitié certains points similaires. En fait, l'amitié c'est un début d'amour qui ne peut pas se concrétiser à cause de différents facteurs, comme "Personne du même sexe" ou "Personne pas nécessairement attirante" (mais ça c'est un cas plus complexe). Si l'amour est 100% de ce besoin primitif de reproduction, alors l'amitié est, disons, 15%. Car les 85% restants sont bloqués par ces facteurs. Evidemment je ne parle pas nécessairement de l'amour réciproque mais de l'amour émis d'un individu envers un autre, on se comprend.

Je vous ai concocté un petit schéma car je ne suis pas toujours clair quand j'exprime une idée :

 

Disons que X = l'homme, Y = la femme, -> = le sentiment amoureux, / = le critère de personne du même sexe

 

Dans le cas de l'amour, nous avons : X -> Y

C'est un amour pur, un amour à priori "normal" comme a essayé de nous inculquer la Bible.

 

Dans le cas de l'amitié, nous avons : X -> / X

Car dans ce cas là, / intervient et bloque l'amour. En gros, X a commencé son travail normal envers un autre individu, mais directement / l'en a empêché. Le travail n'étant pas abouti, l'amitié se crée.

 

Certains remarqueront que je n'ai pas parlé d'homosexualité, mais c'est dans cette théorie qu'elle prend justement tout son sens ! Si le travail de l'amour commence, il peut arriver qu'il transperce ces facteurs (pas forcément parce qu'il est plus puissant mais en fonction d'autres raisons qui ne s'expliquent tout simplement pas). On en vient donc à : X -> / -> X ou X -> X (là les avis divergent).

 

Je pense que c'est tout, et ça explique déjà pas mal de chose. Alors ne vous étonnez pas si vous vous sentez méga proches de vos amis, c'est juste l'instinct primitif qui bug un peu, rien de grave.

 

Et à la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite, et pas dans 1 an, promis.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 21:32

Aujourd'hui, en cours (oui je vais en cours) je me rendais compte que ma semi-barbe me grattait (quoi ? Oui j'ai des poils). Et en la grattant pendant cette soudaine démangeaison, j'ai commencé à réfléchir.


Mais putain, les bûcherons, vous avez vu la barbe qu'ils ont ? Et je vous parle pas de tous les autres barbus. Ca doit vachement les emmerder de devoir se gratter tout le temps. Est-ce qu'ils ont une défense spéciale ? Ils ont peut-être avec leur masse de poils un mécanisme de défense contre ces foutues démangeaisons. Je ne sais pas, et moi je continue de me gratter les joues, et le menton, et le cou, et la tête, alouette. J'ai envie d'avoir l'air d'un homme viril, je m'imagine avec ma barbe drue et fournie, marchant dans la rue, le regard vers le ciel. Mais non, ma semi-barbe gratte et en plus de ça ils sont blonds.

 

Alors j'ai réfléchi encore, et je me suis dit « Mais si ça tombe, ça leur gratte vraiment ». Dans ce cas, la société qui leur dit « Bûcheron = Homme = Ne ressent pas la douleur » a tout à fait raison et influence considérablement leurs choix. Mais alors, ça explique pourquoi les barbus sont si virils et par conséquent méchants : Ils essayent de se retenir de se gratter. Et quand un barbu réfléchit et qu'il gratte sa barbe, c'est juste pour se soulager, libérant ainsi son esprit de toute douleur, laissant place aux idées. Mais c'est tout simple en fait !

 

Maintenant, pour l’esthétique. Pourquoi je tente de garder une barbe ? Ce n'est pas comme je l'ai dit plus haut par un soucis de virilité (en fait si mais j'ai trouvé une raison comique dans ma réflexion alors je partage) mais bel et bien par un soucis d'originalité ! Les dreadlocks, c'est cher et sale, les piercings, c'est moche et dégueu, les tatouages, c'est cher et définitif. Pour être original, rien de mieux que la barbe. Quand t'as une barbe/moustache, tu sors du lot ! Tu n'entres pas dans ce soucis d'esthétique que la société t'impose. T'es un rebelle, un métalleux, un vrai ! Les gens te trouvent d'emblée plus sympathique (oui même si ta barbe t'irrite et que tu sembles de mauvaise humeur) et socialement c'est la classe.

 

Sérieusement, avoir une barbe : Même si ça gratte, ça épate !

 

A la prochaine pour une nouvelle Pensée Abstraite !

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